De Molière à Woody Allen, est-ce notre rire que le parti dévot extermine ?

Ils sont écrivains, éditeurs, psychanalystes… et cosignent une tribune pour s’opposer au « lynchage » de Woody Allen déclenché par l’actrice Mia Farrow. « Les signataires ne remettent pas en cause le mouvement Metoo, ils s’élèvent contre un amalgame fatal à l’un de ses créateurs les plus justement aimés », écrivent-ils.

La France aime Woody Allen

Nous sommes nombreux en France, à la différence des États-Unis, à aimer le cinéma de Woody Allen (riche de cinquante films qui contribuèrent à éduquer notre génération), une admiration doublée d’indignation devant le traitement que cet immense artiste, âgé de quatre-vingt-cinq ans, reçoit dans son pays où il se trouve empêché de tourner, interdit de publier son autobiographie (Soit dit en passant, traduction française chez Stock en 2020) ; les cours qu’on lui consacrait à l’Université sont devenus impossibles à tenir, et lui-même n’est pas toujours à la fête dans les rues de son cher Manhattan…

Pourquoi Allen suscite-t-il tant de haine ? Chacun a entendu parler de « l’Affaire », depuis ce jour de janvier 1992 où Mia découvrit la liaison de son compagnon avec Soon-Yi (qu’elle avait adoptée), alors âgée de 22 ans et devenue depuis Madame Allen, le couple adoptant à leur tour deux fillettes. Il semble évident qu’avant sa parution (refusée par Hachette aux E.-U.), son livre aux arguments robustes a été épluché par les sensitive readers, et que son auteur a consulté pour l’écrire de pointilleux avocats ; ses éléments de défense y sont fiables, d’avance soustraits à de faciles querelles.

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