En 1973, alors qu’il était au début de sa carrière, Woody Allen avait réalisé Woody et les Robots, un film de science-fiction. Il y campait un homme cryogénisé qui se réveille deux cents ans plus tard, grâce à des scientifiques membres d’un groupe révolutionnaire auquel il va se joindre pour lutter contre un pouvoir dictatorial. Au passage, il lançait une saillie devenue culte : « Mon cerveau, c’est mon deuxième organe préféré. » Aujourd’hui, le réalisateur vit une histoire qui pourrait s’appeler Woody et les Censeurs. Mais ce n’est pas du cinéma, et il n’y a pas de quoi en rire.